BOWIE AU PETIT DEJEUNER
L'un des plaisirs des matinées new-yorkaises, surtout le week-end (sinon, la semaine c'est plutôt le Starbucks qui prévaut) ce sont les petits cafés de quartier où l'on peut déguster tranquillement un cappucino en feuilletant son magazine préféré ou en se positionnant tout simplement à la fenêtre pour divaguer et regarder les passants qui passent. Il y a toujours une forme de spectacle dans les rues de New York: l'accoutrement improbable de certains, les chiens les plus farfelus des autres (le New-Yorkais aime les chiens !), la circulation incessante de tous.
Aujourd'hui, trois semaines après la mort de l'un de mes artistes préférés, en pleine tempête de neige, j'ai acheté et lu le magazine Rolling Stone consacré à David Bowie. L'un des artistes les plus complets, les plus originaux, les plus distingués et les plus intéressants de notre temps. Un New-Yorkais qui laisse un vide immense. Il n'est guère besoin d'en rajouter.